Michèle S.M. Ndoki
Fondatrice Coordinatrice
- Group:Fondateurs
Michèle S.M. Ndoki
Fondatrice Coordinatrice
Michèle NDOKI est une avocate, une activiste et une figure politique camerounaise. A ce titre, elle s’est impliquée dans les activités d’organisation de mouvements de plaidoyer au Cameroun. Son expérience comprend :
- Plaidoyer contre la peine de mort, qui est toujours légale au Cameroun ;
- Plaidoyer en faveur de la dépénalisation de l’homosexualité, toujours considérée comme une infraction pénale au Cameroun : elle a organisé plusieurs campagnes de sensibilisation, s’est portée volontaire pour défendre des personnes jugées pour homosexualité ;
- Faire du lobbying et de plaidoyer, former et influencer ses compatriotes pour amener son pays à s’engager dans un processus d’alternance démocratique. Elle est connue pour avoir comparu devant le Conseil constitutionnel dans le cadre du contentieux post-électoral initié par le candidat de son parti, Maurice Kamto, après les élections présidentielles de 2018, où elle a largement dénoncé des fraudes massives commises par le parti au pouvoir.
Peu de temps après cette plaidoirie remarquée, elle a été agressée et blessée par balle par un représentant des forces de l’ordre et plus tard arrêtée, à la suite d’une série de manifestations organisées entre octobre 2018 et janvier 2019 à l’appel du président de son parti (le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun est présidé par Monsieur Kamto). Après huit mois de détention et sur décision du Président de la République l’Etat a abandonné les charges. L’année suivante elle a dû quitter le Cameroun à la suite d’une nouvelle arrestation et détention de plusieurs heures dans les locaux de la Direction de la Surveillance du Territoire, pour laquelle aucun motif ne lui a jamais été communiqué. Ces événements ont renforcé sa prise de conscience de l’écart entre le cadre juridique assez progressiste existant au Cameroun, et l’attitude du système exécutif, administratif et judiciaire à l’égard dudit cadre.
Michèle NDOKI ambitionne de contribuer significativement à la transformation sociale de son pays, dans le respect de la Constitution. Elle poursuit cette ambition notamment au sein de l’Association African Women and Children Empowerment Initiative, dont elle est la Responsable des Ressources Humaines.
Elle a étudié au Cameroun et a terminé ses études secondaires en 1991 puis est retournée en France pour étudier le droit. Elle a obtenu son diplôme d’études supérieures spécialisées, diplôme de troisième cycle en droit privé, spécialisé en droit des sociétés, en 1996, avant de devenir avocat après une longue carrière de juriste conseil, en 2018.